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La charge mentale après l'arrivée de bébé - BIICOU

La charge mentale après l'arrivée de bébé

La charge mentale après l’arrivée de bébé


C’est quel programme déjà pour la machine? On mange quoi ce soir? Au fait, ils sont où les pantalons du petit?

Olalalala, rien que de lire ces quelques mots pourrait faire monter la tension d’une maman, bien au-dessus de ses limites et cela en un rien de temps.

Et oui, dans cet article nous allons parler charge mentale, notamment après l’arrivée de bébé. Mais comme on commence à savoir de quoi il s’agit (il était temps!), on s’est dit qu’on allait plutôt vous donner quelques idées pour s’en débarrasser. 

Alors maintenant ma bonne vieille charge mentale, tu prends ton manteau et tu t’en vas! 


Bref rappel, tout de même, pour celles ou ceux qui auraient raté l’info, la charge mentale c’est quoi?

On pourrait faire long, trèèèèèès long même pour répondre à cette question mais en résumé la charge mentale c’est le fait de devoir penser à tout ce qu’il faut, ou faudrait faire (tâches ménagères, professionnelles, personnelles...) en même temps, le tout dans un monde de sur-sollicitation. C’est à dire de gérer le moment présent mais aussi le moment “d’après” puis les imprévus ou encore, next level, de penser à tout ce qui éventuellement pourrait arriver ou ne pas arriver. 

En gros, la charge mentale c’est votre cerveau qui se transforme en cocotte minute, prêt à exploser et à faire péter la baraque. 

Alors pour éviter d’en arriver au burn out, voici quelques pistes qui vous aideront, on l’espère, à alléger cette charge et retrouver un peu d’espace libre dans vos pensées pour y mettre tout ce que vous voulez à la place.


On prépare le champ de bataille

Malheureusement, le sujet de la répartition des tâches après l’arrivée de bébé ne figure que trop peu au programme des cours de préparation à l’accouchement, et pourtant il pourrait faire l’objet d’un chapitre bien complet . 

Pour pallier ce manque, pensez à vous mettre d’accord sur un mode de fonctionnement post bébé, quitte à mettre en place un planning ou encore un pacte (mais bien réel, on ne parle pas d’un accord à la “wakatépé baboun”). 

Alors oui ce n’est ni glam ni spontané, mais en même temps glamour et spontanéité se sont faits la malle sans prévenir sur une île déserte à votre retour de la maternité donc, en attendant leur retour, autant trouver des solutions.

Revenons-en à nos moutons. L’idée n’est pas de créer un fichier excel avec équations à deux inconnues mais plutôt de se retrouver dans un endroit calme pour se répartir le “travail domestique" en fonction de vos affinités, de vos capacités et du temps dont chacun dispose.  Bon c’est sûr, personne ne se battra pour être en charge du repassage (quoique), mais essayez de faire en sorte que chacun s’y retrouve. 

Un petit exemple concret: si bébé est au biberon, essayez de vous partager les nuits, chacun son tour, comme ça pas de jaloux! Et si bébé est au sein, le ou la partenaire peut aider à préparer le matos nécessaire avant la nuit et concocter un bon petit dej’ bien nourrissant pour le matin, histoire d’alléger un peu maman. 

On vous conseille vivement de poser tout ça sur papier, clavier, tablette...Histoire que vos bonnes résolutions ne se retrouvent pas écrasées sous la pile de linge, tachées de purée de bananes et traînées sur 100m comme un doudou machouillé pendant 10 ans.

On communique

La CO-MU-NI-CA-TION! 

On le sait, c’est énervant, mais votre partenaire ne lit pas dans vos pensées. 

Pour qu’il ou elle sache ce qui est important à vos yeux, il n’y a pas d’autre solution que de lui dire. N’oubliez pas que vous êtes parents d’un même enfant mais deux êtres bien différents. Ce qui est capital pour vous peut être insignifiant pour l’autre.

Alors quand on sent que la soupape va lâcher, plutôt que de ruminer et gérer seul(e) sa surcharge émotionnelle, on attend que la pression redescende et on entame une petite discussion "confessionnal". Et là on n’hésite pas à dire tout ce qui nous pose problème, même la chose la plus insignifiante. 

D’une, vous ne garderez plus tout ça dans votre tête (allez 1GB d’espace libre de gagné) et de deux, votre partenaire fera sûrement un effort pour comprendre votre point de vue et peut-être changer certaines habitudes.

Si vous avez du mal à communiquer calmement, n’hésitez pas à écrire tout ce qui vous passe par la tête pour pouvoir revenir dessus plus tard. Vous pourrez ainsi faire le tri sur ce qui était vraiment important ou non et parler des sujets qui vous touchent profondément avec votre partenaire lors d’un moment calme.


On refile la patate chaude (on délègue quoi)

Facile à dire!

Le problème, c’est que l’on a plus souvent tendance à se dire “je vais le faire moi même”, pour aller plus vite, plutôt qu’à demander de l’aide à son partenaire. Le problème du problème, c’est que l’on ne devrait pas avoir à demander de l’aide à son partenaire puisque, à ce qu'on sache, aucun parent n’est désigné intendant de la vie familiale à la naissance de bébé. Ce rôle est pourtant, encore aujourd’hui, assigné dans la plupart des cas à la maman. Mais on ne peut pas non plus blâmer à 100% les papas, qui ne bénéficient souvent que d’un court congé paternité et sont donc, de fait, moins présents que la maman dans les premiers mois. La peur de mal faire peut donc très vite s’installer. 

Alors en attendant que tout cela évolue, on délègue. Cela vous prendra sûrement un peu de temps supplémentaire et de patience pour expliquer et répéter, répéter, répéter… Mais au final, vous n’aurez plus à demander d’aide et votre partenaire se sentira plus impliqué(e) dans les tâches quotidiennes et dans sa relation avec bébé. 

Par contre, déléguer c’est aussi accepter que le résultat ne réponde pas à 100% à vos exigences. Alors ok vous n’auriez peut-être pas habillé votre enfant avec un pull à rayures et un pantalon pied de poule pour sa rentrée scolaire, mais voyez le bon côté des choses: tout le monde se souviendra de lui et ça vous fera de bons dossiers à ressortir le jour de ses 18 ans. 


On laisse couler

Plus précisément, on essaye de lâcher prise. Demandez-vous ce qui est vraiment important à vos yeux, au sein de votre couple et de votre famille, mais aussi ce dont vous avez besoin. Essayez de penser à vous et non à ce que les autres attendent de vous. 

Et si vous avez envie de regarder une série toute pourrie en mangeant 1kg de popcorn ou de vous faire les ongles plutôt que de vider le lave-vaisselle pendant la sieste de bébé, personne ne vous en voudra. ALLEZ-Y !

Penser à vous peut également signifier prendre du temps pour soi, déconnecter.

Passez du temps sans bébé, chacun de votre côté. Une bière avec les potes, un footing en solo...Cela vous permettra de vous vider la tête, de vous laisser aller et de rentrer zen. Dans le même registre, on invite les potos à la maison en mode détente (SOS plats surgelés si grosse flemme). On se change les idées et qui sait, ils vous donneront peut-être même un petit coup de main ;) 

Garder le lien avec des personnes extérieures à votre cocon familial vous permettra sûrement de passer les premiers mois avec un peu plus de douceur et de légèreté. 


Pour finir, et même avec la plus grande volonté au monde, il semble parfois impossible de venir à bout de la charge mentale et du poids qu’elle peut représenter d’un point de vue émotionnel. Dans ce cas là, n’hésitez pas à en parler à votre entourage ou à un professionnel.


Nous vous conseillons également vivement de lire, et de faire lire à votre partenaire, la bande dessinée "Fallait demander” de l'illustratrice Emma, expliquant à merveille et de façon accessible, ce que signifie la charge mentale.


Alors bonne lecture et courage à toutes et à tous! 

La charge mentale c’est tabou, on en viendra tous à bout!

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